Lorsqu’on décide de séjourner quelques jours en montagne, on nous conseille souvent de nous munir de vêtements chauds parce qu’apparemment, il y fait vraiment froid. Mais quelles sont donc les raisons de cette température vraiment basse ?
Question de pression
On dit souvent qu’en haute montagne, il y fait plus froid qu’en basse montagne. Et ce fait a déjà été affirmé par de nombreux scientifiques ainsi que de nombreux aventuriers et vacanciers. Mais pourquoi ? Cette basse température se base surtout sur la pression atmosphérique. Plus on s’élève, plus on peut ressentir que la pression de l’air diminue, donc, l’air se dilate afin de conserver un volume identique et le froid commence à prendre de l’ampleur. C’est surtout la thermodynamique qui fait baisser les températures à chaque fois que l’on prend de l’altitude en montagne. Il a été même prouvé que l’air perdait environ 1 °C tous les 100 mètres. Mais certaines personnes ont remarqué que la température pouvait également varier selon les couches d’atmosphère. En effet, cela peut dépendre de la couche où se situe la personne et voici quelques faits qui le prouvent.
Selon les couches d’atmosphère
On pourrait sans doute croire que plus on montait au sommet d’une montagne, plus on se rapprochait du soleil, donc, plus on devrait avoir chaud. Alors que c’est le cas inverse. D’après une étude, le lien entre la température et l’altitude change dans les quatre couches de l’atmosphère. Dans les 12 premiers kilomètres dans la troposphère, on remarque que la chaleur y est très ressentie parce que la température d’un gaz baisse avec sa pression. Dans la stratosphère, entre les 12 et 50 kilomètres, la température continue d’augmenter en altitude. Cependant, en haut de cette couche, il peut y atteindre 0 °C. Dans la mésosphère, à environ 80 kilomètres, les particules d’air commencent à s’appauvrir. La température se met donc à décroitre et peut même atteindre un nombre négatif vraiment élevé. Et enfin, dans la thermosphère, qui peut aller jusqu’à 620 kilomètres, la chaleur monte en flèche jusqu’à un nombre faramineux.